Accueil Guide des pays Émirats Arabes Unis

Les Émirats Arabes Unis

Cap sur les Émirats arabes unis, au Moyen-Orient, territoire de contrastes où modernité vertigineuse et traditions ancestrales cohabitent sous un ciel insolemment bleu. Entre la démesure de Dubaï et le raffinement discret d’Abu Dhabi, ce pays offre bien plus qu’un simple décor d’expatriation : il propose un cadre de vie tendance où opportunités professionnelles, fiscalité avantageuse et confort matériel se conjuguent à un rythme effervescent. Mais derrière l’image de carte postale, s’expatrier aux Émirats exige préparation, lucidité et adaptation. Ce guide vous livre les repères essentiels pour appréhender cette transition, poser vos valises en toute confiance et saisir les promesses d’un avenir tourné vers le Golfe.

En quelques Chiffres

Démographie
9 500 000 hab. (2022)
Langues officielles
Arabe,
Anglais
7
États
Villes majeures
Dubaï
Abou Dabi
Sharjah
Superficie
82 880 km2
45 000
Expatriés français
Démographie
9 500 000 hab. (2022)
Langues officielles
Arabe,
Anglais
7
États
Villes majeures
Dubaï
Abou Dabi
Sharjah
Superficie
82 880 km2
45 000
Expatriés français

Organisation Administrative

Depuis leur naissance officielle avec la création de la fédération le 2 décembre 1971, les Émirats arabes unis forment un État fédéral pleinement souverain, fort d’une identité commune et d’une organisation politique singulière. Cette union, composée de sept émirats, repose sur une structure juridique claire et équilibrée, fruit d’une Constitution adoptée dès les premiers jours de la fédération, et érigée ensuite en texte fondamental permanent.

Chaque émirat conserve une large autonomie dans la gestion de ses affaires internes, tout en participant activement à la conduite du pays à l’échelle fédérale. Cette articulation entre pouvoir local et autorité centrale constitue l’un des piliers de la stabilité et de la prospérité du pays. Les rôles sont clairement définis : au Conseil national fédéral, les grandes orientations stratégiques – défense, affaires étrangères, économie nationale – et aux émirats, la gestion quotidienne, adaptée à leurs réalités propres.

Depuis le 14 mai 2022, le chef de l’état des Émirats Arabes Unis est le président Mohammed ben Zayed Al Nahyane, élu à la tête de l’État fédéral à la suite du décès de son demi-frère, Khalifa ben Zayed. Déjà largement impliqué dans la gouvernance du pays, il occupait auparavant les fonctions de prince héritier d’Abou Dabi, d’où il exerçait une influence décisive sur les grandes orientations politiques, sécuritaires et diplomatiques. Son parcours, jalonné de responsabilités clés, fait de lui un acteur central de la scène émirienne, dont la vision modernisatrice s’inscrit dans la continuité des ambitions fédérales.

Le système politique émirien repose ainsi sur une répartition rigoureuse des compétences. Rien n’est laissé au flou : la Constitution fixe les responsabilités de chaque niveau de gouvernance, encadre l’adoption des lois, la fiscalité, les forces armées et même les relations internationales. Ce socle juridique garantit à la fois l’unité de la fédération et la souplesse nécessaire pour respecter la diversité des émirats membres.

Le drapeau des Émirats Arabes Unis

L’identité nationale est, elle aussi, solidement ancrée. Une seule nationalité, un drapeau, une capitale – Abou Dabi – et un hymne fédèrent les citoyens.

Ce sentiment d’appartenance est renforcé par une vision commune : celle d’un développement harmonieux, tourné vers l’avenir, mais enraciné dans une culture de consensus et de respect des équilibres.

La stratégie politique étrangère des Émirats, d’ailleurs, reflète cet esprit : mesurée, constructive, elle privilégie le dialogue et la coopération avec la communauté internationale. Ce positionnement contribue à asseoir la réputation des EAU comme un acteur fiable, stable et influent sur la scène mondiale.

Les 152 articles de la Constitution organisent avec précision tous les aspects du fonctionnement de l’État : les fondements socio-économiques, les droits et devoirs des citoyens, la législation, les finances publiques, ou encore la sécurité nationale. Loin d’un simple cadre formel, ce texte incarne la vision d’un pays qui, tout en étant jeune, a su bâtir un modèle fédéral parmi les plus efficaces et pérennes du monde contemporain.

Carte des Émirats arabes unis

Économie et secteurs porteurs

Les Émirats arabes unis confirment en 2024 leur solidité économique avec une croissance de 3,9 %, portée à 4,6 % hors secteur pétrolier. Si l’essor exceptionnel de 2022 s’est atténué, le pays conserve des fondamentaux robustes : excédent budgétaire, dette maîtrisée, secteur bancaire stable, et un dirham solidement ancré au dollar. Membre de l’OPEP et 8e producteur mondial de pétrole, le pays continue de tirer profit de ses ressources tout en préparant l’après-pétrole.

Au-delà de cette conjoncture favorable, les Émirats ont engagé, dans le sillage de la pandémie de covid, un cycle de réformes profondes pour relancer une économie mise sous pression par la baisse durable des revenus des énergies fossiles et la montée en puissance de la concurrence régionale, provenant notamment d’Arabie Saoudite.

Week-end aligné sur l’Occident, ouverture totale aux investisseurs étrangers, facilitation du séjour des expatriés, introduction d’un impôt sur les sociétés en juin 2023 : autant de mesures de rupture qui repositionnent le pays sur l’échiquier mondial. Parallèlement, la dynamique industrielle, l’émiratisation de la main-d’œuvre (dans un pays comprenant beaucoup de travailleurs immigrés) et la modernisation du secteur énergétique s’accélèrent.

Cette réinvention va de pair avec une stratégie commerciale offensive. Depuis 2021, les Émirats ont lancé une série de négociations bilatérales à rythme soutenu. Résultat : des accords de libre-échange signés avec l’Inde, Israël, la Turquie, l’Indonésie, le Kenya ou encore l’Ukraine, renforçant leur position de carrefour économique entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe.

Dans cette économie en mutation, les secteurs porteurs se multiplient : finance, logistique, santé, technologies de pointe et intelligence artificielle – symbolisée par le modèle « Falcon » – offrent un terrain fertile pour les investisseurs. En misant sur l’innovation et des relations diplomatiques ouvertes, les Émirats confirment leur volonté de devenir une plateforme incontournable du commerce et des idées à l’échelle… mondiale.

👉​ Secteurs porteurs : Energie ; Activités manufacturières (traitement des métaux, préparation industrielle d’aliments, ciment et matériaux de construction, pétrochimie, la fibre de verre, l’immobilier) ; Services (commerce international, transport aérien, tourisme, activités financières) ; Technologie et innovation, Tourisme et hôtellerie, Santé, Éducation, Commerce électronique, Défense et sécurité

Énergie

Services

Techn/Innovation

Tourisme

Vous partez vivre aux Émirats arabes unis ?

Avec l’assurance First’Expat+, bénéficiez d’une couverture complète dès votre arrivée :
👉 Services 100 % digitalisés
👉 Assistance 24/7

J'y vais

TRAVAILLER AUX ÉMIRATS ARABES UNIS : CE QU’IL FAUT SAVOIR

Derrière les gratte-ciel de Dubaï et les palais d’Abu Dhabi, le pays offre un terreau d’opportunités inégalé pour ceux qui souhaitent vivre une expérience internationale. Et cette dynamique ne faiblit pas : plus de 89 % de la population est composée de travailleurs immigrés.

Les profils qualifiés, multilingues et mobiles y sont particulièrement recherchés. Diplômé ou non, vous trouverez probablement un secteur prêt à miser sur vos compétences, pour peu que vous sachiez vous positionner.

Trouver un emploi aux Émirats arabes unis : par où commencer ?

Ici, tout commence par une offre d’emploi. C’est la condition sine qua non pour obtenir un visa de travail, car l’employeur agit comme sponsor – une pratique encadrée par la réglementation dite de la kafala. Ce dispositif, bien que strict, est désormais assoupli par des réformes visant à rendre le marché plus accessible aux talents internationaux.

L’idéal est de décrocher un contrat avant de partir. Les grandes entreprises françaises implantées sur place (notamment issues du CAC 40) emploient plusieurs dizaines de milliers de salariés. D’autres opportunités existent via le Volontariat international en entreprise (VIE) , le détachement ou l’expatriation classique. Quelle que soit la formule, votre contrat devra être validé par les autorités émiriennes, et vous devrez vous soumettre à un bilan médical, fournir un passeport en cours de validité, vos diplômes certifiés, ainsi qu’un dossier administratif complet.

Les procédures changent régulièrement : il est donc prudent de vérifier les dernières modalités directement auprès du Département de l’immigration ou via votre employeur.

 

Des conditions de travail attractives, mais à bien négocier

Le cadre professionnel aux Émirats diffère des standards européens. Le travail hebdomadaire peut aller jusqu’à 48 heures, avec un week-end désormais calé sur le samedi-dimanche. Le vendredi après-midi reste chômé, en raison de la prière. Côté congés, vous pouvez compter sur au moins 30 jours par an, auxquels s’ajoutent une dizaine de jours fériés. Les salaires, en particulier dans les grandes villes, sont généralement élevés. Mais le coût de la vie l’est aussi. Il est donc essentiel de négocier certains avantages avant signature : logement, transport, billets d’avion annuels, assurance santé privée. Ce sont autant de leviers pour améliorer significativement votre qualité de vie.

Un environnement multiculturel stimulant

Aux Émirats, vous ne serez pas seul : l’environnement de travail est résolument cosmopolite. Vous partagerez probablement votre quotidien avec des collègues venus d’Inde, d’Europe, des Philippines ou d’Afrique, chacun apportant sa culture, son rythme, sa vision du travail.

Il est néanmoins indispensable de s’adapter aux codes locaux : respecter les usages vestimentaires, éviter les gestes déplacés en public, ou encore observer certaines règles durant le Ramadan. Ce respect mutuel est la clé d’une bonne intégration.

Des démarches facilitées, des politiques assouplies

Conscients de l’importance de leur capital humain étranger, les Émirats du nord comme du sud ont récemment réformé leur politique d’immigration. Le Golden Visa, valable dix ans, permet désormais aux talents qualifiés, investisseurs ou entrepreneurs de résider sans sponsor. Un visa d’exploration professionnelle a également été mis en place pour prospecter sur place sans employeur préalable.

Autre nouveauté majeure : les indépendants peuvent désormais s’auto-parrainer avec le Green Visa, tandis que les parents résidents peuvent faire venir leurs enfants jusqu’à 25 ans. Ces mesures traduisent une volonté d’attractivité durable, et une ouverture croissante du pays.

Quel est le coût de la vie aux Émirats arabes unis ?

S’installer à Dubaï, Abu Dhabi ou Sharjah, ce n’est pas seulement changer de décor : c’est adopter un mode de vie à la fois ambitieux, cosmopolite et exigeant. Si l’exonération totale d’impôt sur le revenu et les perspectives de carrière dans la tech, la finance ou l’énergie constituent un réel attrait, une question revient souvent chez les futurs expatriés : combien cela coûte-t-il de vivre là-bas, concrètement ?

🏠​ Logement : un confort à la hauteur, mais à son prix

Le logement est sans surprise la première dépense à anticiper. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les loyers élevés s’accompagnent souvent d’un niveau de prestation très supérieur à ce que l’on trouve dans de nombreuses villes françaises.

Prenons le cas d’un appartement de deux chambres (80 m²). En plein centre de Dubaï, à Downtown, où l’on vit à deux pas de Burj Khalifa et du Dubai Mall, le loyer s’élève en moyenne à 2 800 € par mois. Quartier très prisé, cadre urbain haut de gamme, services intégrés : ce n’est pas qu’un appartement, c’est un style de vie.

Un peu plus éloigné, à Jumeirah Village Circle (JVC), quartier plus calme et résidentiel, on trouve le même type de bien pour environ 1 800 € par mois. En contrepartie, on gagne en espace, en verdure et en tranquillité, tout en restant bien connecté au reste de la ville.

À Abu Dhabi, même logique : sur Saadiyat Island, où musées, plages et résidences de prestige cohabitent, un appartement de 80 m² tourne autour de 2 500 € par mois. Mais à Khalifa City, plus excentré, le même type de bien descend à 1 700 €, avec des surfaces souvent plus généreuses.

Et pour ceux qui souhaitent allier proximité de la mer et coûts plus modérés, Sharjah offre des options intéressantes : 1 500 € pour un appartement vue mer à Al Khan, ou 1 000 € dans les quartiers paisibles de Muwaileh, très prisés des familles.

👉​ Bon à savoir

Les loyers se règlent souvent annuellement ou par trimestre. Certains propriétaires acceptent des paiements mensuels, mais prévoient une légère majoration. La caution, quant à elle, équivaut généralement à un ou deux mois de loyer.

🥭​ Alimentation : large palette, selon vos habitudes

Les Émirats offrent une abondance de produits, locaux ou importés, à des prix variables. Ceux qui privilégient les circuits courts et la cuisine maison s’en sortent avec un budget maîtrisé.

Une personne seule peut prévoir entre 300 et 500 € de courses mensuelles. Un couple avec un enfant, en incluant des sorties au restaurant, monte à 800 à 1 000 €. Dans les rayons des supermarchés comme Carrefour ou Spinneys, on trouve à la fois des produits internationaux de qualité et des articles locaux plus abordables.

Côté restauration, les écarts sont là aussi significatifs : un repas complet dans un restaurant local coûte entre 10 et 20 €, alors qu’un dîner dans un établissement européen de milieu de gamme peut grimper à 50 voire 100 € par personne. Mais on mange bien, pour moins cher qu’en France — à condition de choisir avec discernement.

Services publics et climatisation : un confort qui reste accessible

La climatisation fonctionne presque toute l’année. Cela fait grimper la facture, certes, mais pas de façon démesurée. Pour un appartement de 85 m², les charges mensuelles (eau, électricité, gaz) s’élèvent entre 150 et 300 €.

 

 

Un foyer à Dubaï, dans un logement standard, paiera en moyenne 200 € par mois pour ses services essentiels. Les bâtiments récents sont mieux isolés et consomment moins, ce qui joue aussi sur la note.

🚗​ Se déplacer : carburant bon marché, transports modernes

Bonne nouvelle : le litre d’essence coûte autour de 0,70 €. Un plein de 50 litres vous revient donc à 35 €, de quoi soulager le budget des automobilistes. La voiture reste le moyen de transport privilégié, avec un large marché d’occasion : une Toyota Corolla de 2016 (130 000 km) se négocie autour de 11 000 €, un choix fiable et adapté aux conditions locales.

Mais ceux qui préfèrent le métro peuvent compter sur un système propre, climatisé et ponctuel, notamment à Dubaï. Un abonnement mensuel coûte 60 €, et offre un accès illimité au réseau. Simple, économique, efficace.

Une vie calibrée, à vos mesures

Aux Émirats, le coût de la vie s’adapte au mode de vie que l’on choisit. Oui, les loyers peuvent être élevés, mais les prestations suivent. Oui, les produits importés sont chers, mais de nombreuses alternatives locales existent. Et surtout : le pouvoir d’achat est renforcé par l’absence totale d’impôt sur le revenu.

C’est moins une question de “combien cela coûte”, qu’une réflexion sur comment vivre mieux, dans un cadre stable, sécurisé, et résolument tourné vers l’avenir.

​​👨‍💼​ Vivre et entreprendre aux Emirats arabes unis

Imaginez un instant que votre bulletin de salaire, vos revenus d’indépendant ou les dividendes de votre société atterrissent sur votre compte… sans qu’aucune part n’en soit prélevée. Ni impôt sur le revenu. Ni charges sociales. Pas même un centime ponctionné à la source. Non, ce n’est pas un mirage dans le désert : c’est la réalité fiscale aux Émirats arabes unis.

Contrairement à la France — où un entrepreneur peut perdre jusqu’à 50 % de ses revenus en impôts et cotisations — ici, vous conservez 100 % de ce que vous gagnez. Sans déclaration d’impôt. Sans législation complexe. Juste un principe clair : vos revenus personnels ne regardent ni l’administration fiscale ni les autorités émiriennes.

Autrement dit, gagner 2 000 € à Dubaï revient à gagner 4 000 € en France, une fois les prélèvements déduits. Et cela change tout. Ce que vous mettiez de côté péniblement en une année, vous pouvez désormais l’épargner en six mois. Les projets prennent forme plus vite, les marges respirent, et les ambitions retrouvent de l’oxygène.

​​​​​💵​ Zones franches : créer une entreprise, sans le fardeau fiscal

Dubaï a su transformer la contrainte administrative en levier stratégique. Grâce à ses zones franches, les entrepreneurs étrangers peuvent y établir leur société sans impôt sur les sociétés et avec une propriété totale à 100 %, ce qui est rarement le cas ailleurs dans le Golfe. Ces hubs économiques, taillés sur mesure pour les freelances, start-up ou holdings, offrent une implantation rapide, une législation simplifiée et un climat pro-business assumé.

Et même en dehors de ces zones, le taux d’imposition reste extrêmement bas : seulement 9 % sur les bénéfices pour les entreprises dépassant un certain seuil de chiffre d’affaires. À comparer avec les 25 % d’impôt sur les sociétés en France, auxquels s’ajoutent cotisations, contributions et impôts annexes.

Autre point fort : la TVA est fixée à 5 % aux Émirats, contre 20 % dans la majorité des cas en France. Cela se répercute directement sur le coût de la vie, les services et les biens du quotidien, allégeant la facture générale, sans affecter la qualité.

ÉDUCATION

À Dubaï, l’école publique est réservée aux citoyens émiratis et enseigne en arabe. Les expatriés doivent se tourner vers le privé, qui propose près de 200 établissements avec des programmes variés (britannique, américain, IB, indien, français). Six écoles françaises homologuées existent, mais sont rapidement saturées.

Les Émirats misent sur l’innovation, avec l’introduction de l’IA dès la maternelle, contrairement à la France. Les écoles appliquent leur propre calendrier d’admission : mieux vaut anticiper. Les journées scolaires vont de dimanche à jeudi, souvent de 7h30 à 14h, suivies d’activités extra-scolaires.

L’enseignement est exigeant, structuré, et les frais peuvent dépasser 20 000 €/an, sans compter les frais annexes. Certaines entreprises prennent en charge ces coûts ; des bourses sont possibles pour les Français dans les écoles homologuées.

L’enseignement supérieur à Dubaï est internationalisé, avec plus de 25 campus (Hult, Middlesex, Canadian University…). Les domaines sont variés, les frais élevés, et un visa étudiant est requis.

Cap sur les Émirats arabes unis ?

Avec First’Expat+, partez l’esprit léger : soins de qualité, assistance 24/7, couverture mondiale.
MSH vous protège, partout, tout le temps.

J'y vais

SOCIETE ET CULTURE

Aux Émirats arabes unis, la modernité ne s’est pas faite au détriment de l’identité. Malgré les tours vertigineuses et le rythme effréné de l’innovation, la culture locale reste profondément ancrée dans le quotidien. On la ressent dans les gestes, les habits, les repas partagés. Les Émiratis tiennent à transmettre cet héritage, et cela se voit. Dans les rues, les hommes portent fièrement la dishdasha immaculée – longue tunique blanche – accompagnée de la ghutra, ce foulard léger maintenu par un agal noir. Les femmes, elles, se drapent dans l’abaya, noire, élégante, couvrant le corps avec grâce.

Vivre à Abu Dhabi

Le respect de ces codes vestimentaires va de pair avec des traditions toujours vivaces : fauconnerie, artisanat, poésie nabati, danses rituelles, courses de dromadaires… autant de pratiques qui ponctuent encore aujourd’hui la vie des Émirats. Ces danses, comme l’Al Ayala ou l’Al Harbiya, réunissent les hommes en rangs serrés, brandissant des bâtons au rythme des tambours. On y célèbre les mariages, les fêtes nationales, ou tout simplement la fierté d’un peuple. Même les enfants expatriés peuvent aujourd’hui s’initier à ces coutumes grâce à des ouvrages illustrés pensés pour eux, comme The Tales of Zayoodi, une belle porte d’entrée dans l’imaginaire émirati.

Dans ce pays cosmopolite, où les expatriés représentent près de 75 % de la population, la langue officielle est l’arabe, mais l’anglais s’impose partout comme lingua franca. À Dubaï ou Abu Dhabi, on entend aussi bien parler urdu, farsi, hindi ou tagalog. Apprendre quelques mots d’arabe est toujours apprécié – un “shukran” (merci) ou un “as-salama alaykum” (bonjour) fait toute la différence dans les échanges quotidiens.

L’hospitalité est une valeur cardinale aux Émirats. Être invité à partager un repas est un honneur, et il n’est pas rare de se retrouver autour d’un plateau généreux où se mêlent riz parfumé, viandes grillées, poissons relevés d’épices. Bien que la cuisine traditionnelle émiratie soit assez discrète, l’offre culinaire, elle, est d’une richesse inouïe. À Dubaï, on passe d’un mezze libanais à un curry pakistanais, d’un shawarma rapide à un dîner raffiné dans un restaurant étoilé. Il y en a pour tous les goûts, toutes les envies. L’alcool, quant à lui, se consomme uniquement dans les établissements hôteliers licenciés, avec des règles différentes selon les émirats.

La religion, quant à elle, imprègne la vie sociale sans l’imposer. La majorité des Émiratis sont musulmans sunnites, souvent de tradition malékite ou hanbalite. Si certaines normes peuvent surprendre – notamment à Sharjah, où l’alcool est interdit – d’autres émirats comme Dubaï font preuve d’une plus grande ouverture. Il s’agit surtout de s’adapter avec tact et curiosité. Par exemple, s’habiller sobrement dans les lieux publics, éviter les marques d’affection en public, ou privilégier la main droite pour manger ou saluer, sont autant de gestes simples qui témoignent de votre compréhension du cadre local.

L’art ici se fait plus discret, mais il est là, subtil et codé. La poésie – surtout la poésie nabati – continue de transmettre les récits de bravoure, d’amour et d’appartenance. La calligraphie orne les murs, les manuscrits, les objets. L’artisanat, marqué par le travail des perles ou du métal, se découvre dans les souks, dans les musées – comme celui de Sharjah, ou encore le fort Al Fahidi à Dubaï, précieux témoin du passé maritime et bédouin de la région.

La vie culturelle se ressent donc dans mille détails : un poème chanté à la radio, un faucon en vol dans le désert, un café servi avec des dattes à l’entrée d’un majlis. Elle ne s’impose pas, mais s’offre à ceux qui prennent le temps de l’observer. Vivre aux Émirats, c’est entrer en résonance avec cette culture plurielle : profondément enracinée, mais toujours tournée vers le monde.

SYSTÈME DE SANTÉ

Le système de santé aux Émirats arabes unis est à la pointe, alliant modernité et professionnalisme pour offrir un cadre médical fiable et performant. Que vous optiez pour le secteur public ou privé, attendez-vous à des prestations de qualité, même si les coûts peuvent être élevés, surtout dans les cliniques privées où les tarifs augmentent régulièrement.

Pour s’installer légalement, tout expatrié doit passer un examen médical complet, incluant une radiographie pulmonaire et des analyses sanguines. Ce contrôle vise à s’assurer que les personnes présentant certaines maladies contagieuses, comme la tuberculose ou le VIH, ne bénéficient pas d’un visa de séjour.

Le secteur public, bien organisé, répond en priorité aux besoins des citoyens locaux. Pour y accéder, les expatriés doivent obtenir un document d’identité clef : la carte de santé, démarche simple qui se fait en ligne ou dans un centre dédié. Ces établissements, bien que fiables, peuvent parfois être surchargés, rendant leur usage un peu plus complexe pour ceux qui ne maîtrisent pas encore les rouages locaux.

En parallèle, les hôpitaux privés se multiplient et proposent une large gamme de soins, souvent assurés par un personnel médical anglophone et expérimenté. Si ces cliniques couvrent de nombreux cas, elles laissent la prise en charge des urgences graves au secteur public. Par ailleurs, dans les grands émirats comme Dubaï et Abu Dhabi, il est obligatoire pour tout expatrié d’être couvert par une assurance santé privée. Les employeurs prennent généralement en charge cette assurance, même si l’extension aux familles reste encouragée plutôt que systématique. Avant de poser vos valises, souscrire à une couverture complète est un conseil avisé.

Bon à savoir : Pour les étrangers, il est impératif de souscrire une assurance santé internationale complète avant l’arrivée, afin de garantir un accès fluide aux soins, d’éviter des frais élevés et de sécuriser leur séjour dans un système médical exigeant.

Les pharmacies sont partout et souvent ouvertes 24 heures sur 24, facilitant l’accès aux traitements. Les médicaments, bien que parfois coûteux, couvrent un large éventail, des simples remèdes aux traitements sur ordonnance. Pour les médicaments soumis à des réglementations strictes, comme les antidépresseurs ou somnifères, il est indispensable d’avoir une ordonnance traduite et une lettre explicative du médecin.

Sur le plan sanitaire, la principale menace vient du climat : chaleur intense, déshydratation et pollution atmosphérique peuvent affecter particulièrement les nouveaux arrivants. Limitez les sorties lors des pics de chaleur, de restez dans des environnements climatisés et de buvez régulièrement pour éviter toute complication.

Enfin, en cas d’urgence, le service médical est bien organisé et accessible. Composez le 999 pour déclencher une intervention rapide, souvent avec un opérateur parlant anglais. Votre assurance santé vous fournira également un numéro d’urgence dédié pour une assistance immédiate.

Découvrir le système de santé

VOYAGER AUX ÉMIRATS ARABES UNIS

✈️ ​Les ressortissants français, belges, suisses et canadiens peuvent voyager aux Émirats arabes unis sans visa, avec un séjour autorisé jusqu’à 90 jours sur une période de 180 jours. Le passeport doit être en excellent état, valable au moins six mois à partir de l’entrée, et contenir une date de naissance complète (jour/mois/année). Les passeports et documents d’identité temporaires ou avec des informations incomplètes (ex. « X » dans les données) peuvent entraîner un refus d’entrée par les autorités émiriennes.

Chaque enfant, même bébé, doit posséder son propre passeport. Pour les mineurs voyageant sans leurs deux parents, une autorisation de sortie du territoire, à demander en ligne avec copie d’identité du parent signataire, peut être exigée.

Les Français souhaitant s’installer aux Émirats ont 30 jours pour obtenir une carte de résident via leur employeur. Les autorités peuvent toutefois refuser l’entrée sans explication, pour des raisons de sécurité.

🛄​ Les contrôles dans les aéroports sont stricts : tous les appareils électroniques doivent être chargés et fonctionnels sous demande, sous peine de confiscation. Pour conduire, le permis français est généralement reconnu, mais il est recommandé d’avoir un permis international ou une traduction officielle.

S’EXPATRIER AUX ÉMIRATS ARABES UNIS

Dans la majorité des cas, l’obtention d’une carte de résident et d’un permis de travail passe par une promesse d’embauche. L’employeur joue alors un rôle central : il devient votre sponsor et prend en charge les formalités administratives liées à votre installation.
Une fois le contrat signé, un permis d’entrée temporaire vous est délivré. Vous disposez alors de deux mois sur place pour finaliser les formalités nécessaires à l’obtention de votre visa de résidence. Celui-ci est généralement valable trois ans, renouvelable. Il permet de vivre, de travailler et de circuler librement dans l’ensemble des Émirats.

💼​ Et si vous partez sans emploi en poche ?

Il est possible d’arriver en tant que visiteur. Pour les ressortissants français, suisses, belges ou canadiens, un simple tampon d’entrée apposé sur le passeport permet de rester jusqu’à 90 jours. Ce laps de temps peut être mis à profit pour chercher un emploi, passer des entretiens, établir vos premiers repères.

Vous pouvez également solliciter un visa de recherche d’emploi, valable jusqu’à 120 jours, sous conditions de diplôme, de niveau de compétence et de ressources.

👨‍👩‍👧‍👦​ ​Vivre à Dubaï en famille

Vous déménagez en couple ou avec des enfants ? Votre employeur peut également parrainer les membres de votre famille. Des conditions de revenus s’appliquent (à partir de 3 000 AED + logement fourni), et un examen médical est exigé pour les adultes. Vous avez 60 jours à partir de leur arrivée pour régulariser leur situation.

Toutefois, d’autres voies possibles. Les Émirats offrent plusieurs types de visas adaptés à des profils variés :

— Le visa de retraite, pour les plus de 55 ans disposant de ressources suffisantes ;

— Le programme pour télétravailleurs internationaux, qui permet de vivre à Dubaï tout en restant salarié à l’étranger ;

— Et bien sûr le très prisé Golden Visa, destiné aux investisseurs, chercheurs, artistes ou talents reconnus, qui ouvre la voie à une résidence de longue durée sans besoin de sponsor.

💊​ Santé, douanes, fiscalité : les points de vigilance

L’accès au territoire est strictement encadré : certains traitements médicamenteux sont interdits, la détention d’alcool est réglementée, et des examens médicaux sont requis pour les résidents. Il est impératif de se renseigner en amont sur les restrictions douanières.

FAQ

Sur quel continent se trouvent les Émirats arabes unis ?

Les Émirats arabes unis se situent en Asie, dans la région du Moyen-Orient, au sud-est de la péninsule arabique, entre le golfe Persique et le golfe d’Oman. Ils sont notamment voisins avec Oman et l’Arabie Saoudite,

Quels sont les Émirats arabes unis et combien en existe-t-il ?

Les Émirats arabes unis forment une fédération de sept émirats : Abou Dabi, Dubaï, Charjah, Ajman, Oumm al Qaïwaïn, Ras el Khaïmah et Fujaïrah. Chaque émirat dispose d’une large autonomie, mais tous sont unis sous un gouvernement fédéral avec Abou Dabi pour capitale.

Dubaï est-elle la capitale des Émirats arabes unis ?

Non, Dubaï n’est pas la capitale, bien qu’elle soit la ville la plus célèbre du pays. La capitale des Émirats arabes unis est Abou Dabi, qui est aussi le plus vaste et le plus riche des sept émirats.

Comment appelle-t-on les habitants des Émirats arabes unis ?

Les citoyens des Émirats arabes unis possèdent la nationalité émiratie et on les appelle les émiratis. Toutefois, ils représentent une minorité de la population, largement dépassée en nombre par les expatriés.

Quel est le pays le plus riche des Émirats arabes unis ?

Abou Dabi est l’émirat le plus riche. Il détient la majorité des réserves pétrolières du pays, ce qui lui confère un poids économique et politique considérable au sein de la fédération.

Qui est l'Ambassadeur des Emirats arabes unis en France ?

L’actuel ambassadeur des Émirats arabes unis en France est Son Excellence Fahad Saeed Al Raqbani. Il a présenté ses lettres de créance au président Emmanuel Macron le 17 septembre 2024. Avant sa nomination à Paris, il a occupé le poste d’ambassadeur au Canada et a exercé des fonctions de direction au sein de la Mubadala Investment Company, un fonds souverain émirati majeur.

Que signifie 'Made in UAE' ?

L’étiquette “Made in UAE” indique qu’un produit a été conçu, fabriqué ou assemblé sur le territoire des Émirats arabes unis (aka United Arab Emirates en anglais), souvent dans le cadre de zones franches ou de parcs industriels ultramodernes.

Comment obtenir la nationalité ou un passeport des Émirats arabes unis ?

Vous voulez compter dans vos documents d’identité le passeport émirati ? L’obtention de la nationalité émiratie reste rare et strictement encadrée. Elle est accordée, sur décret, à certaines catégories de personnes : investisseurs, scientifiques, talents exceptionnels ou conjoints de nationaux, après de longues années de résidence. Le passeport émirati figure parmi les plus puissants au monde, mais reste difficilement accessible aux expatriés.

Quand partir ou visiter les Émirats arabes unis ?

La période idéale pour visiter les Émirats arabes unis (comme son voisin l’Arabie Saoudite) s’étend d’octobre à avril, lorsque les températures sont agréables, oscillant entre 20 et 30 °C. L’été, en revanche, est marqué par une chaleur extrême dépassant souvent les 45 °C.