Vous vous apprêtez à franchir la Manche pour vous installer au Royaume-Uni ? Congratulations ! Mais avant de faire la grande traversée, prenons un moment pour parler de votre santé. Naviguer parmi les options d’assurance maladie en Angleterre peut être un vrai casse-tête, presque autant qu’un accent écossais bien prononcé. Entre le fameux NHS (National Health Service), les assurances privées locales et les options internationales, les choix ne manquent pas. Mais lequel vous conviendrait le mieux ? Découvrez les différentes options qui s’offrent à vous, afin de peser le pour et le contre de chacune d’entre elles. Voici notre guide complet.
Le système de santé britannique en un clin d’oeil
Le NHS (National Health Service), c’est une britannique depuis 1948. Accessible à tous les résidents, il propose des soins gratuits, financés par l’impôt. Mais derrière cette belle promesse, des défis grandissent : des délais d’attente parfois interminables (plus de quatre heures aux urgences en moyenne) et des ressources budgétaires limitées. Ce contexte pousse de nombreux expatriés – et même des locaux – à envisager une couverture santé complémentaire.
Comment marche le système de santé en Angleterre ? Qu’est-ce que le NHS (National Health Service) ?
Contrairement à la France, le concept de mutuelle n’existe pas en Angleterre. Le NHS est le pilier principal du système, couvrant consultations, hospitalisations, soins préventifs, et certains traitements dentaires. Les médicaments, eux, sont soumis à une contribution forfaitaire (avec des exceptions pour certaines catégories, comme les enfants ou les personnes âgées).
Le NHS emploie plus de 1,5 million de personnes, ce qui en fait le plus grand système de santé public au monde. Il s’appuie sur des médecins généralistes (appelés GPs, pour General Practitioners) qui jouent un rôle central : ils sont votre premier point de contact et vous orientent vers des spécialistes si nécessaire. Cependant, les contraintes du NHS – comme les files d’attente ou la complexité des démarches – peuvent vite compliquer votre accès aux soins. Malgré ses difficultés, il reste une institution centrale de la société britannique, offrant des soins basés sur le besoin clinique plutôt que sur la capacité de payer. Le système est géré séparément en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, chaque nation ayant sa propre structure administrative.