Quitter les États-Unis pour vivre en France ? Ce projet, autrefois réservé à une poignée de voyageurs globe-trotters ou de retraités intrépides, séduit aujourd’hui de plus en plus d’Américains. Travailler à distance depuis un café parisien, bénéficier du système de santé français, scolariser ses enfants dans une école locale ou tout simplement changer de cadre de vie — les raisons de franchir l’Atlantique ne manquent pas.
Mais avant de faire ses valises, une étape essentielle s’impose : comprendre comment obtenir un visa USA France, et ce que cela implique au quotidien. Car s’installer en France, ce n’est pas simplement changer d’adresse. C’est aussi s’adapter à un nouvel environnement administratif, culturel, social — et médical.
Dans cet article, on vous guide pas à pas : demande de visa, démarches, couverture santé, vie pratique… tout ce qu’un citoyen américain doit savoir pour poser ses valises en France en toute confiance. Sans détour, sans jargon et surtout avec des solutions concrètes.
Pourquoi de plus en plus d’Américains veulent quitter les États-Unis en 2025 ?
En 2025, une chose est claire : l’idée de partir vivre à l’étranger n’est plus marginale pour les Américains. Elle se répand, s’organise, et dans de nombreux cas… se réalise.
Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, les grands bouleversements se multiplient. En l’espace de quelques mois, les décisions politiques ont provoqué un véritable électrochoc : licenciements massifs dans l’administration publique, durcissement des lois migratoires, tensions accrues entre communautés.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Selon une étude Gallup, 21 % des Américains déclaraient déjà en 2024 envisager une expatriation. Aujourd’hui, ils sont plus nombreux que jamais à franchir le pas. Les demandes de double nationalité ont atteint des niveaux records : +1 900 pour le passeport britannique au 1er trimestre 2025, +4 700 pour l’Irlandais — le plus haut depuis une décennie. Les cabinets spécialisés en mobilité internationale constatent une multiplication par deux ou trois des dossiers américains en quelques mois à peine.
Les sites d’aide à l’expatriation enregistrent des hausses de trafic vertigineuses : +300 % pour certains portails espagnols, des milliers de tests de destination remplis en ligne dès le lendemain de l’élection présidentielle. Même du côté des agences immobilières en Europe, la tendance se confirme. Dans certaines régions rurales françaises, la proportion de clients américains a doublé. Ce ne sont plus des projets de résidences secondaires pour voyageurs pérennes, mais bien des déménagements définitifs.
Partir, aujourd’hui, n’est plus réservé à une élite. Ce sont des enseignants, des familles avec enfants, des retraités… tous motivés par une volonté commune : retrouver un cadre de vie plus apaisé, un système plus protecteur, un quotidien mois fracturé.
Pourquoi la France attire autant les Américains ?
Partir vivre à l’étranger, c’est une décision qui ne se prend pas à la légère. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux,, à se tourner vers la France avec l’idée claire de s’y installer.
Ce n’est pas un fantasme ou une tendance passagère. En 2025, on compte déjà plus de 100 000 Américains vivant en France, selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères. Et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Depuis quelques années, la France est devenue bien plus qu’une destination pour voyageurs. Elle est devenue un projet de vie. Une envie qui prend racine dans l’imaginaire collectif, mais qui s’appuie aussi sur une réalité concrète : qualité de vie, beauté des paysages, richesse culturelle, gastronomie, patrimoine, soin du détail, attention portée aux choses simples. Autant d’éléments qui séduisent durablement.
Côté image, le changement est impressionnant : en 2007, seuls 39 % des Américains déclaraient avoir une bonne opinion des Français. En 2025, ils sont 73 %. Une hausse spectaculaire, notamment portée par les plus jeunes, les urbains et les diplômés. Ce regain d’intérêt a même un nom : l’effet Emily in Paris. Derrière la légèreté de la série, une idée s’est installée dans l’esprit de millions de spectateurs : et si vivre en France, c’était possible ? Résultat : 36 % des Américains affirment aujourd’hui vouloir s’y installer, contre 20 % en 2005.
Paris reste bien sûr un rêve pour beaucoup — la ville est aussi populaire que New York pour un séjour longue durée. Mais l’attrait va bien au-delà de la capitale. Campagnes, villes moyennes, bords de mer : la diversité du territoire séduit autant que son rythme de vie. Plus lent, plus humain. Moins de pression, plus de temps pour profiter de l’instant. Les chiffres sont parlants : 44 % des jeunes Américains de 18 à 24 ans aimeraient passer un an à Paris. Et même chez les plus âgés, l’envie d’un changement de décor s’affirme.
Ce qui touche souvent les voyageurs américains, c’est ce mélange unique entre patrimoine, savoir-faire et plaisir quotidien. Boire un verre en terrasse, discuter sans se presser, partager un bon repas… Il ne s’agit pas seulement de tourisme, mais d’un style de vie. Le repas gastronomique français, inscrit à l’UNESCO, en est l’un des symboles. Mais il y a aussi la culture du vin, l’élégance dans les détails, l’importance donnée aux liens humains. En 2023, les visiteurs américains ont dépensé plus de 5 milliards d’euros en France, un bond de 57 % par rapport à 2019. Et ce ne sont pas que des voyageurs ou touristes : beaucoup viennent avec l’envie de prendre la décision de rester.
Dans un monde en pleine transformation, la France apparaît comme un pays solide, attractif, avec un système de santé accessible, une culture ancrée, des services publics encore présents. Ce n’est pas parfait, mais c’est perçu comme un cadre plus équilibré, moins violent, plus tourné vers le collectif.
Même les investisseurs ne s’y trompent pas : malgré un recul global des investissements étrangers en Europe, la France reste en tête, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec plus de 1 000 projets accueillis en 2024. Cela dit aussi quelque chose de sa capacité à attirer : pas seulement les rêves et les voyageurs, mais aussi les projets concrets.
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Les démarches pour immigrer en France en tant qu’Américain
L’idée de refaire sa vie en France peut paraître intimidante au premier abord… Et pourtant, elle est bien plus accessible qu’on ne le pense. Avec un peu de méthode, les bonnes infos et quelques conseils avisés, les démarches deviennent vite claires, concrètes — presque naturelles. Que vous envisagiez de décrocher un job à Paris, de suivre des études à Lyon ou de simplement poser vos valises pour goûter à l’art de vivre à la française, cette feuille de route vous guidera pas à pas, en toute confiance.
Quel visa choisir : touriste USA France ou long séjour ?
Tout commence par-là : votre besoin de visa. Mais il va falloir choisir le bon. Deux grandes options existent pour la demande de visa :
Le visa de court séjour (Schengen) : La durée maximum de ce visa dédié aux voyageurs est jusqu’à 90 jours dans l’espace Schengen (donc pas seulement en France), pour des raisons touristiques, professionnelles ou familiales, par période de 6 mois. Ce visa n’implique pas de demande, pas même d’autorisation électronique de voyage, sous couvert d’être titulaire d’un passeport américain !
Le visa de long séjour : si vous comptez rester plus de 90 jours, pour vos études, un emploi, un projet de vie ou pour rejoindre un proche, c’est ce visa qu’il vous faut.
Dans les deux cas, vous devez présenter un passeport valide, prouver que vous avez suffisamment de ressources financières, justifier votre séjour et souscrire une assurance santé internationale.
Les conditions à remplir pour un visa long séjour
Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir :
👉 Un passeport valide (au moins 3 mois après la fin de votre séjour prévu)
👉 Des justificatifs adaptés à votre situation : contrat de travail, lettre d’admission à l’université, attestation d’hébergement, etc.
👉 Une preuve de revenus suffisants : vos relevés bancaires ou une attestation de prise en charge par un garant peuvent suffire.
👉Une assurance voyage couvrant le rapatriement à hauteur de 30 000 euros minimum.
Attention, si votre carte bancaire possède des garanties d’assistance, cela s’avère souvent insuffisant.
Comment faire sa demande ?
👉 Remplir le formulaire sur France-Visas : Rendez-vous sur france-visas.gouv.fr. Vous y créez un compte et indiquez le type de visa souhaité selon la durée et le motif de votre séjour.
👉 Téléverser vos documents : Préparez votre dossier : passeport, photos, preuve de ressources, assurance et documents liés à votre projet en France.
👉 Prendre rendez-vous avec le consulat : Une fois la demande en ligne complétée, vous serez invité(e) à déposer votre dossier en personne. C’est aussi à ce moment-là qu’on prendra vos empreintes digitales.
👉 Attendre la réponse : En général, les visas de longs séjours, sont traités entre 2 et 4 mois. Mieux vaut donc anticiper !
Quel est le prix d’un visa long séjour pour la France ?
Le visa long séjour coûte 99 euros. (plus de 90 jours)
Ce montant est à jour au moment de la rédaction, mais il peut évoluer. Vérifiez toujours sur le site officiel avant d’envoyer votre dossier.
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Lancez votre demande au moins 3 mois à l’avance : Ça vous évite le stress des délais serrés quelques jours avant le départ.
Soignez votre dossier : Un document manquant ou mal scanné peut tout ralentir. Vérifiez tout deux fois.
Préparez votre entretien : Même s’il est souvent rapide, montrez que votre projet est clair et sérieux.
Gardez des copies de tout : En cas de demande complémentaire ou de suivi, vous serez bien content(e) de les avoir sous la main.
Et une fois arrivé(e) en France ?
Dès que vous commencez à exercer une activité professionnelle en France, vous êtes affilié(e) de manière automatique au régime de la Sécurité sociale. Cette affiliation ouvre droit à la prise en charge de vos frais de santé. Toutefois, une période de carence de trois mois est généralement appliquée avant que vos droits soient pleinement activés, quel que soit votre statut.
Pour ceux qui ne travaillent pas encore (comme un(e) étudiant(e) ou un(e) conjoint(e) sans activité), il est possible de s’inscrire à la sécurité sociale après trois mois de résidence stable en France, sous certaines conditions.
Durant cette période initiale, il est fortement recommandé de souscrire une couverture santé temporaire afin d’être protégé en cas d’accident ou d’imprévu médical.
Le document indispensable pour toutes ces démarches ? Votre acte de naissance avec filiation et bien sûr, votre passeport.
Dernier point : le numéro de Sécurité sociale. Il vous sera attribué automatiquement une fois inscrit(e) à la Sécurité sociale. Ce numéro est la clé pour accéder aux soins, ouvrir un compte en banque, ou encore signer un contrat de travail. En attendant, certaines démarches peuvent se faire avec un “numéro provisoire” délivré par l’organisme de santé local.
Vivre en France en tant qu’Américain : le choc culturel et administratif
S’installer en France en tant qu’Américain peut être une expérience aussi enrichissante que déroutante. Si, en tant que voyageur, l’on rêve de baguettes, de vin rouge, de paysages romantiques et de culture raffinée, la réalité quotidienne mêle surprises, petits chocs culturels et démarches administratives parfois complexes. Voici un tour d’horizon des principales différences — culturelles et pratiques — auxquelles un Américain peut être confronté en posant ses valises en France.
1. La barrière de la langue… ou pas
Même si beaucoup de Français parlent aujourd’hui un anglais correct, surtout dans les grandes villes, la langue reste un obstacle non négligeable dans les démarches quotidiennes : formulaire de sécurité sociale, rendez-vous à la mairie, échanges avec les administrations ou le banquier… En revanche, paradoxalement, les Français n’aiment pas toujours qu’on s’adresse à eux directement en anglais : un petit « Bonjour » et quelques mots en français sont perçus comme une marque de respect.
La langue reflète aussi la culture : le français est plus formel, plus codifié que l’anglais américain. Cette nuance peut créer des malentendus ou un certain malaise lors des premières semaines, notamment dans les interactions professionnelles ou administratives.
2. Les démarches administratives : patience et précision exigées
Les Américains découvrent vite que les procédures en France sont plus lentes, plus centralisées et souvent très documentées. Qu’il s’agisse de demander un titre de séjour, de s’inscrire à la sécurité sociale, de faire renouveler un visa ou d’obtenir une carte vitale, chaque démarche requiert des justificatifs précis et parfois redondants.
Ouvrir un compte bancaire, par exemple, ne se fait pas en ligne en dix minutes comme aux États-Unis. Il faut généralement prendre rendez-vous, présenter un justificatif de domicile (qu’on n’a pas toujours au début…), une pièce d’identité, un visa, un contrat de travail ou d’étude. Une fois installé, le compte devient un pivot pour le reste : logement, abonnements, emploi.
3. Le logement : système rigide et garant (parfois) indispensable
Si les voyageurs trouvent pléthore d’hôtels et de Airbnbs, trouver un appartement en France peut vite devenir un casse-tête, surtout à Paris. Les propriétaires demandent souvent un dossier solide : contrat de travail, fiches de paie, garant (souvent résident fiscal français). Le concept du credit score n’existe pas ici, et votre historique américain ne servira à rien.
Par ailleurs, le marché locatif est plus figé : les baux sont longs (trois ans renouvelables), les visites sont chronométrées, et la paperasse est omniprésente. La flexibilité à l’américaine — pouvoir emménager du jour au lendemain — n’a pas vraiment d’équivalent.
4. L’éducation : école publique gratuite, mais système différent
Pour les familles américaines, la scolarisation des enfants est un enjeu clé. Bonne nouvelle : l’école publique en France est gratuite, de la maternelle jusqu’à l’université. Les enfants peuvent être inscrits dès l’âge de trois ans. L’enseignement est plus rigide qu’aux États-Unis, avec une forte exigence académique, peu de place pour l’expression personnelle ou les activités créatives dans le public à partir du CP (équivalent du first grade).
Des écoles bilingues ou internationales existent, mais elles sont souvent privées et coûteuses. Le système français repose aussi sur une hiérarchie nationale des diplômes et des examens (brevet, bac), qui peut sembler obscure aux familles américaines habituées à plus de souplesse.
5. Permis de conduire : l’échange n’est pas automatique
Conduire en France avec un permis américain est possible… mais seulement pour un temps. Passé un an de résidence officielle, vous devrez échanger votre permis si votre État est éligible (ce n’est pas le cas de tous), ou passer le permis français, ce qui implique code, heures de conduite et examen. Cela peut être frustrant pour ceux qui conduisent depuis 20 ans.
Les règles de conduite, la signalisation et le style de conduite peuvent aussi surprendre : plus nerveux, plus serré, et beaucoup plus de ronds-points !
6. Impôts et double fiscalité : un point à ne pas négliger
Un point souvent mal compris par les expatriés américains est la double imposition. Les États-Unis sont l’un des seuls pays au monde à imposer les citoyens sur leurs revenus mondiaux, même s’ils vivent à l’étranger. Cela signifie que vous devrez déclarer vos revenus aux deux administrations fiscales : française et américaine.
Des conventions fiscales existent pour éviter la double imposition effective, mais les démarches sont complexes. Il est souvent recommandé de faire appel à un expert-comptable spécialisé dans les expats. En France, l’impôt est prélevé à la source, mais la déclaration annuelle reste obligatoire.
7. Le choc culturel au quotidien : 10 aspects à connaître
Au-delà des démarches, s’installer en France, c’est aussi plonger dans une culture différente. Voici dix différences culturelles marquantes pour un Américain :
Alimentation : Les Français passent du temps à table, valorisent la qualité, et mangent à heures fixes. Le fast-food est moins omniprésent, les portions plus petites, et le doggy bag se démocratise mais reste plus rare.
Mode de vie : Plus lent, plus centré sur les plaisirs simples. Le work-life balance est essentiel, contrairement à l’approche américaine souvent tournée vers la performance.
Relations sociales et amoureuses : Plus subtiles, moins directes. En France, aborder quelqu’un dans un bar sans introduction peut être mal vu. Le flirt est plus nuancé, le langage corporel plus important.
Scolarité et études supérieures : L’université en France coûte quelques centaines d’euros par an… contre des dizaines de milliers de dollars aux États-Unis. Mais le système est plus rigide et moins orienté vers la vie associative.
Jours fériés et vacances : Les Français bénéficient de 5 semaines de congés payés et d’environ 14 jours fériés. Une rupture totale avec le rythme de deux semaines de congés typique américain.
Bière vs vin : Aux États-Unis, la bière règne. En France, c’est le vin, symbole de convivialité, souvent présent à table même en semaine.
Pourboires : Inclus dans l’addition en France, ils ne sont jamais obligatoires. Quelques pièces sont appréciées, mais rien à voir avec les 15-20 % américains.
Fumer : Plus courant en France malgré les restrictions. Les messages d’avertissement sont plus subtils qu’aux États-Unis.
Vêtements : En France, on s’habille plus « chic » pour sortir, même sans occasion spéciale. Les Français font attention à leur apparence.
Relation à l’État : Les Français attendent beaucoup de l’État (santé, éducation, protection sociale), alors qu’aux États-Unis, l’autonomie individuelle prime.
Système de santé français vs américain : ce qu’il faut comprendre
Si vous envisagez de vous installer en France, l’un des premiers grands changements que vous remarquerez concerne… la santé. Moins chère, plus accessible, largement mutualisée : la façon dont les soins sont organisés en France peut sembler presque déroutante quand on vient des États-Unis. Ce n’est pas juste une autre version du système américain — c’est un modèle entièrement différent, basé sur des principes collectifs.
En France : des soins accessibles, dès la naissance
En France, pas besoin d’attendre d’avoir 65 ans ou de remplir des conditions de revenus pour accéder à l’assurance santé. Elle est automatique, dès qu’on réside légalement sur le territoire. On cotise, on est couvert. Simple.
Résultat : lorsqu’on va chez le médecin ou à l’hôpital, la grande majorité des frais sont pris en charge. Et dans les cas graves (maladies longues, hospitalisations importantes…), les soins sont souvent intégralement remboursés. Le reste ? Il est assumé par une complémentaire santé, que presque tout le monde possède. Au final, seules 6 % des dépenses de santé sont réellement payées de la poche du patient au moment des soins.
Et les tarifs ? Ils sont encadrés. Une consultation chez le généraliste tourne autour de 25 €. Un accouchement coûte entre 2 000 et 3 000 €.. Tout est régulé, transparent, lisible.
Le système est souple : vous choisissez votre médecin, votre hôpital (public ou privé), vous êtes remboursé dans les deux cas. Il n’y a pas de file d’attente interminable, même pour des interventions comme une opération de la cataracte ou une prothèse de hanche. Le patient reste au cœur du système.
Aux États-Unis : un système centré sur l’assurance privée
Aux États-Unis, pas d’assurance santé universelle : chacun doit trouver sa propre couverture, souvent via son employeur. À défaut, il faut souscrire une assurance individuelle, parfois onéreuse, pas toujours claire, et avec des garanties variables. Les seuls programmes publics, Medicare et Medicaid, ne concernent qu’une partie de la population (seniors ou foyers à faibles revenus).
Les frais médicaux peuvent grimper vite : une simple visite chez le médecin coûte souvent plus de 150 $, une hospitalisation plusieurs milliers. Entre les franchises, les exclusions ou les frais à votre charge, mieux vaut avoir une couverture solide.
Le paradoxe ? Malgré un modèle très axé sur le privé, les dépenses de santé par habitant sont parmi les plus élevées au monde… pour des résultats qui ne le sont pas forcément.
Des logiques opposées
En France, on mutualise les risques. Chacun cotise selon ses moyens, tout le monde est couvert. On ne choisit pas une assurance comme on choisit un forfait téléphonique : c’est un droit, pas un produit.
Aux États-Unis, c’est l’individu qui porte la charge. Plus on a de moyens, plus on accède à des soins de qualité. Moins on en a… plus l’accès aux soins devient incertain.
Cette différence explique aussi l’écart dans les dépenses : un Américain dépense en moyenne presque deux fois plus qu’un Français pour sa santé. Pourtant, l’espérance de vie y est plus basse. Et l’État américain paie, en valeur absolue, plus de dépenses de santé publique que la France. Un paradoxe.
En France, l’État garde la main : il encadre les prix, contrôle l’installation des professionnels, valide les équipements hospitaliers. Cela permet d’assurer une forme d’égalité sur le territoire.
Aux États-Unis, le marché est roi. Cela crée une inflation continue, des disparités régionales, et une vraie difficulté à comparer les contrats, les soins ou les prix.
L’assurance santé pour les Américains en France
Quand on s’installe en France depuis les États-Unis, la question de l’assurance santé arrive vite sur la table. Et pour cause : Medicare ne vous couvre pas à l’étranger, la majorité des assurances privées excluent ou limitent fortement les soins reçus à l’étranger, et l’Affordable Care Act (Obamacare) a longtemps compliqué les choses, en exigeant — même pour les expatriés — une couverture santé minimale, sous peine de pénalité. Certes, cette obligation fédérale a été levée depuis 2019, mais certains États américains continuent d’imposer leurs propres règles. Résultat : beaucoup se retrouvent à devoir naviguer seuls dans un système nouveau, en plus de gérer un déménagement, des démarches administratives, un nouveau quotidien.
Trouver une couverture qui tienne la route, à un prix raisonnable, compatible avec la vie en France et avec vos habitudes américaines ? Ce n’est pas évident. Et c’est exactement là qu’intervient AARO.
Pensée pour les Américains, en France et ailleurs
AARO (Association of Americans Resident Overseas) n’est pas un assureur. C’est une association fondée par des expatriés américains, pour des expatriés américains. Autrement dit : les gens derrière cette solution connaissent parfaitement votre réalité — parce que c’est aussi la leur.
Depuis plus de 35 ans, AARO propose une assurance santé sur mesure (plafond illimité et couverture partout dans le monde), conçue pour ceux qui vivent en dehors des États-Unis, que vous soyez retraité, entrepreneur, salarié d’une entreprise internationale ou tout simplement en reconversion en France ou ailleurs.
Ce que vous y gagnez, concrètement
L’assurance santé proposée par AARO, en collaboration avec MSH, s’adresse spécifiquement aux ressortissants américains établis à l’étranger. Elle garantit une couverture médicale fiable tant sur le territoire français qu’au cours de vos déplacements internationaux, y compris aux États-Unis en cas de maladie, d’urgence ou d’éventuels soins ayant fait l’objet d’un accord préalable. L’adhésion est possible dès l’âge de 18 ans, sans limite d’âge, et peut inclure votre conjoint ainsi que vos enfants. L’ensemble du service — souscription, gestion des remboursements, assistance médicale — est accessible en anglais comme en français, afin de faciliter chaque étape, même à distance. Les remboursements peuvent s’effectuer dans la devise de votre choix, et une application dédiée permet de transmettre vos demandes en toute simplicité. L’accompagnement est humain, réactif et adapté à vos besoins, que vous soyez dans une démarche préventive ou face à une situation imprévue. Il s’agit d’une solution rigoureuse, pensée pour offrir stabilité et continuité de soins sans complexité inutile.
Une solution claire
En France, vous entendrez souvent dire que l’administration est un sport national. C’est parfois vrai. Mais l’assurance santé ne devrait pas devenir un labyrinthe. AARO vous aide à poser des bases solides, à éviter les pièges et à avancer en toute confiance — avec un contrat taillé pour votre réalité, et une équipe qui parle votre langue.
Et si votre assurance santé parlait enfin votre langue ?
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AARO, la couverture santé pensée pour les Américains à l’étranger.
S’installer en France est plus accessible que jamais – à condition d’être bien préparé
Ce rêve — vivre à Paris, s’installer dans un village en Provence, ou télétravailler depuis la côte atlantique — ne relève plus de l’utopie. Mais il ne s’improvise pas. Entre les formalités administratives, la recherche d’un logement, les différences culturelles et les démarches de santé, mieux vaut anticiper, comprendre les règles locales et s’entourer des bons partenaires.
C’est précisément cette préparation qui fait toute la différence : connaître ses droits, savoir à qui s’adresser, éviter les pièges bureaucratiques… et surtout, s’assurer que les bases — comme l’accès aux soins — sont bien couvertes. Des solutions comme celle proposée par AARO montrent qu’il existe aujourd’hui des ressources pensées par et pour les expatriés, qui répondent aux vrais besoins, sans complication inutile.
Vivre en France, c’est adopter un nouveau rythme, un autre rapport au quotidien, à la vie professionnelle, à la santé, à l’équilibre personnel. Une nouvelle culture, mais aussi une autre vision du bien-être. Et avec les bons repères, ce changement devient une transition fluide, parfois même libératrice.
Le plus dur, finalement, c’est peut-être de se lancer. Le reste, on l’apprend — et on l’apprivoise — étape par étape.
Où se trouve l'Ambassade des États-Unis à Paris ?
Si vous êtes citoyen américain voyageur ou vivant en France ou que vous avez besoin d’effectuer une démarche consulaire, il est important de savoir où se situe l’ambassade des États-Unis en France. Cette représentation diplomatique joue un rôle essentiel dans les relations bilatérales entre les deux pays, mais aussi pour fournir de l’aide aux ressortissants américains à l’étranger.
L’ambassade des États-Unis se trouve à Paris, au cœur du 8ᵉ arrondissement, à l’adresse suivante: 2 Avenue Gabriel, 75008 Paris, France.