Pays de la feuille d’érable, du caribou et de la poutine, le Canada fascine par ses grandes étendues sauvages et ses villes cosmopolites. Vous rêvez de vous y installer ? Découvrez ici les aspects principaux du 2e plus grand pays au monde.
Composé de 10 provinces et 3 territoires, le Canada est doté d’une organisation politique qui repose sur trois piliers : fédéral, démocratique et monarchique. En tant qu’État fédéral, le pouvoir est partagé entre plusieurs niveaux de gouvernement. Le gouvernement central s’occupe des grandes questions nationales comme la défense ou la politique étrangère, tandis que les provinces gèrent des domaines plus locaux, comme l’éducation ou la santé, permettant ainsi une adaptation aux besoins spécifiques de chaque région.
Sur le plan démocratique, les Canadiens ont la possibilité d’élire leurs représentants, tant au niveau fédéral que provincial, pour débattre et adopter les lois. Le Parlement réunit trois composantes : la couronne, le Sénat,
composé de membres nommés, et la Chambre des communes, où les députés sont élus par le peuple, garantissant une représentation directe des citoyens.
Quant à son statut de monarchie constitutionnelle, bien que le roi Charles III soit officiellement le chef d’État, son rôle est avant tout symbolique et représenté par un gouverneur général au Canada. En réalité, c’est le premier ministre, Justin Trudeau, soutenu par le Parlement, qui pilote les affaires du pays. Cette interaction subtile entre les différents pouvoirs assure un équilibre entre autonomie régionale, démocratie participative et stabilité institutionnelle. De plus, le Canada est un membre fondateur du Commonwealth, une organisation qui reflète son histoire et ses liens avec d’autres nations autrefois sous l’Empire britannique.
L’économie canadienne est un mélange de richesse naturelle et d’innovation high-tech. Le pays affiche un PIB impressionnant de 2 813 milliards de dollars canadiens en 2022, le plaçant dans le top 10 des économies mondiales. Ce n’est pas juste grâce au pétrole ou à l’or – bien que ces ressources jouent un rôle clé –, mais aussi à des secteurs d’activité plus inattendus. D’ailleurs, fun fact : le Canada produit environ 70 % du sirop d’érable mondial. Autant dire qu’ici, l’or liquide coule à flots !
En termes d’industrie, le pays ne manque pas de diversité : des mines aux technologies environnementales pour les industries polluantes, en passant par le secteur financier, tout est là. L’Ontario et le Québec sont des hubs technologiques, tandis que l’Alberta et l’Ouest carburent avec des richesses en pétrole et en gaz. L’agriculture, elle, brille dans les provinces centrales, comme le Manitoba et la Saskatchewan.
Le Canada, offre un marché du travail dynamique et flexible. Le pays, réputé pour être une terre d’accueil, a accueilli en 2022 plus de 400.000 nouveaux résidents permanents. L’État fédéral voit l’immigration économique comme un moteur essentiel pour pallier les défis démographiques et combler la pénurie de main-d’œuvre. C’est un véritable eldorado pour qui cherche à saisir des opportunités professionnelles, notamment pour les jeunes.
Le marché de l’emploi canadien, plus proche des normes américaines qu’européennes, encourage la mobilité et la flexibilité. Au Canada, perdre ou changer d’emploi est souvent moins dramatique qu’ailleurs, tant les perspectives sont nombreuses. Le bilinguisme français/anglais est un atout considérable, notamment au Québec, mais pas obligatoire pour s’intégrer dans le reste du pays. Les provinces comme le Manitoba ou l’Ontario comptent aussi des communautés francophones accueillantes.
Il faut savoir qu’au Québec, une personne seule doit gagner entre 30 738 $ et 43 609 $ par an pour vivre confortablement, tandis qu’une famille de quatre a besoin de 72 788 $ à 86 585 $. À Montréal, le seuil pour une famille avec deux enfants est monté à 81 999 $, soit une augmentation de 19,3 % en seulement un an, principalement à cause de la flambée des loyers. En gros, le sirop d’érable est peut-être abordable, mais les loyers, eux, le sont un peu moins !
Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2068640/etude-iris-revenu-viable
Au Canada, l’éducation est une affaire locale : chaque province et territoire a son propre système scolaire. Résultat : les parcours scolaires varient d’une région à l’autre. Par exemple, le primaire dure 8 ans dans la plupart des provinces, mais seulement 6 au Québec.
L’éducation est majoritairement publique et gratuite jusqu’au postsecondaire. Après, ça se complique un peu. Les frais universitaires varient d’une province à l’autre, mais les étudiants internationaux doivent souvent débourser le double ou le triple des Canadiens. Cela dit, étudier au Canada reste plus abordable qu’aux États-Unis. Et avec plus de 100 universités et des collèges (post-bac) offrant des formations, il y a une option pour chaque profil étudiant.
Bienvenue au Canada, où l’on dit bonjour avec un sourire ! Les Canadiens peuvent vous donner l’impression de souffler le chaud et le froid au début, mais sous cette façade parfois glaciale, ce sont des personnes très chaleureuses, ouvertes et incroyablement respectueuses. Ils adorent leur environnement, alors pas question de jeter un papier par terre ou de râler fort dans la rue.
La diversité culturelle est partout : des totems à Vancouver aux musées autochtones au Québec, le Canada célèbre ses racines tout en s’ouvrant au monde entier. Pas de religion officielle, juste un grand respect pour les croyances de chacun.
Au Canada, tout est plus décontracté, même le langage. Mais attention, être décontracté ne veut pas dire oublier la politesse. Les Canadiens sont connus pour être un peuple toujours à l’heure, calme et surtout, qui fait la queue avec le sourire – c’est presque un sport national, juste après le hockey !
“Vivre au Canada, c’est vivre dans quatre pays différents… un pays par saison.”
Michel Conte, Chorégraphe et compositeur québécois
Le système de santé canadien garantit un accès universel aux soins pour tous les citoyens et résidents permanents. Chaque province et territoire a son propre régime d’assurance maladie, entraînant des variations dans les services couverts. Pour obtenir des soins, il faut demander une carte de santé, mais attention : un délai de carence peut s’appliquer, pouvant aller jusqu’à trois mois. Pendant cette période, il est judicieux de souscrire à une assurance privée adaptée à vos besoins et à votre durée de séjour. MSH propose des solutions pour les expatriés, incluant des options pour les séjours longs et courts, ainsi que pour les jeunes de moins de 36 ans.
Plusieurs Canadiens choisissent un médecin de famille pour un suivi personnalisé, mais tous n’en ont pas un, la faute parfois à une pénurie de médecins, notamment au Québec. Le régime public couvre les consultations médicales et les soins d’urgence, notamment dans les “walk-in clinics” mais exclut les médicaments, les soins de la vue, et d’autres services spécialisés.
Pour compléter la couverture publique, une assurance privée est recommandée voire indispensable.
En savoir plus
Le Canada, c’est un mélange de paysages à couper le souffle et de décalages… horaires ! Entre Paris et Montréal, comptez 6 heures de moins, et si vous filez à Vancouver, ce sera 9 heures en arrière. Contrairement aux idées reçues, une petite sieste à l’arrivée n’est pas conseillée pour remettre les pendules à l’heure. Restez éveillé le plus longtemps possible ! Côté climat, préparez-vous à des contrastes saisissants : hivers polaires pouvant frôler les -30°C et étés doux où le thermomètre tutoie les 25°C, parfois avec un ressenti beaucoup plus chaud. Oui, le Canada aime jouer avec les saisons !
Pour entrer au pays, vous n’avez pas besoin de visa si vous êtes français, belge ou suisse, à condition de rester moins de 90 jours. En revanche, n’oubliez pas de demander votre AVE (Autorisation de Voyage Électronique), obligatoire depuis 2016. Le coût est de 7$ et l’obtention ne prend que quelques minutes en ligne. Quant au passeport, assurez-vous qu’il est valide pendant toute la durée du séjour, surtout si vous voyagez avec des enfants.
Un indispensable pour parer aux imprévus : l’assurance voyage pour les courts séjours. Une assurance santé peut vraiment faire la différence, notamment pour avoir la garantie rapatriement dans sa couverture en cas de pépin.
Sur le plan pratique, la monnaie locale est le dollar canadien. Si les prix affichés vous paraissent raisonnables, c’est parce qu’ils n’incluent pas encore les taxes ! Ajoutez entre 5% et 15%, selon la province.
Le Canada continue d’attirer des expatriés en quête de nouvelles perspectives professionnelles. Son économie dynamique, particulièrement dans les secteurs de l’innovation et des services, offre de nombreuses opportunités. En recherche constante de talents qualifiés, le pays ouvre grand ses portes aux professionnels de tous horizons, notamment via le programme d’Entrée Express ou encore les permis de travail temporaires. Les provinces comme l’Ontario ou la Colombie-Britannique sont particulièrement prisées par les francophones, même si le Québec reste une destination naturelle pour ceux souhaitant une intégration plus simple grâce à la langue.
Le saviez-vous ?
Le Canada est le refuge de près de 16 000 ours polaires, soit la grande majorité de la population mondiale estimée entre 20 000 et 25 000. Chaque année, à l’automne, Churchill, au Manitoba, devient le théâtre d’un impressionnant spectacle naturel, alors que ces majestueux prédateurs migrent vers les côtes, faisant de cette petite ville la “capitale mondiale de l’ours polaire”.
Le Canada, en tant que fédération, impose des règles différentes selon les provinces, que ce soit pour le permis de travail ou pour des détails pratiques comme le permis de conduire. Les expats peuvent utiliser leur permis international au début, mais doivent souvent obtenir un permis local, les exigences variant selon l’endroit où ils s’installent. Et bien sûr, il est primordial de se renseigner sur les visas : un simple séjour touristique ne suffit pas pour travailler ou étudier, et obtenir le bon statut est une étape primordiale.
Un déménagement réussi
S’installer au Canada, c’est aussi bien organiser son déménagement que comprendre les subtilités administratives locales. Avant même de partir, il faut avoir en poche le bon visa. Que vous arriviez pour un travail temporaire ou dans le cadre d’une résidence permanente, chaque permis a ses spécificités. Si vous prévoyez de rester longtemps, pensez aussi visa de résident permanent, essentiel pour bénéficier des avantages sociaux et fiscaux canadiens.
Le volet fiscal est à ne pas négliger : une fois résident, vous serez soumis à l’imposition locale, et des accords entre la France et le Canada permettent d’éviter la double imposition. La première année, il faudra généralement faire une déclaration dans les deux pays. Des taxes comme la taxe foncière resteront dues en France pour vos biens immobiliers.
La résidence permanente est l’un des premiers objectifs pour ceux qui envisagent de s’y installer durablement. Ce statut permet non seulement de résider librement dans la province de son choix, mais aussi d’y étudier, d’y travailler et de bénéficier des services publics canadiens.
Il existe deux voies principales pour accéder à la résidence permanente : après avoir obtenu un permis de travail ou d’études temporaire au Canada, ou directement depuis votre pays d’origine. Si vous visez une province en dehors du Québec, le système d’Entrée express est la voie royale.
Ce programme évalue les candidats selon un système de points, prenant en compte l’âge,
les compétences linguistiques, la formation académique et l’expérience professionnelle.
Ceux ayant le plus de points reçoivent une invitation à soumettre leur demande de résidence permanente, traitée en moyenne en six mois. Les francophones, notamment, bénéficient d’un bonus de points, offrant un avantage certain pour s’installer dans des régions anglophones du pays.
Pour ceux qui rêvent du Québec, la procédure est différente et passe par le système ARRIMA. Une fois sélectionné par la province, vous devrez soumettre une demande de résidence permanente au gouvernement fédéral. Ce processus peut prendre plus de temps, mais garantit une intégration à la culture unique du Québec.
Le Programme Vacances-Travail (PVT) est une véritable aubaine pour vivre l’aventure canadienne sans se ruiner. Grâce à un accord bilatéral entre la France et le Canada, les Français âgés de 18 à 35 ans peuvent s’expatrier pour 1 à 2 ans. La clé : découvrir la culture canadienne tout en travaillant sur place. Envie de parcourir les immenses forêts canadiennes ou de profiter de l’ambiance vibrante de Montréal sans vous ruiner ? Le PVT est fait pour vous !
Pour partir, voici quelques critères à respecter :
– Disposer d’un passeport en cours de validité ;
– Avoir suffisamment de ressources financières (au moins 2 500 dollars canadiens) ;
– Se munir d’une assurance couvrant la durée totale du séjour.
L’assurance est une condition essentielle pour obtenir son permis de travail à l’arrivée. Pour être serein, optez pour une couverture complète comme neoPVT, l’assurance dédiée aux PVTistes proposée par MSH, qui vous protège face aux coûts parfois élevés des soins médicaux au Canada. Avec 7 000 places par an, le Canada reste l’une des destinations préférées des PVTistes français.
