Visa Dubai : comment s’y prendre ?

Bienvenue à Dubaï, ville des Émirats arabes unis  où les gratte-ciels flirtent avec les nuages, où les idées prennent de la hauteur et où l’administration suit le mouvement. En juin 2025, les autorités émiriennes ont ajouté une nouvelle prouesse à leur palmarès : l’ouverture du plus grand centre de demande de visa au monde. Installé à Wafi City, ce monstre d’efficacité ultramoderne signé VFS Global peut traiter jusqu’à 10.000 demandes par jour pour 37 pays différents. Une vitrine de technologie, mais aussi un symbole : à Dubaï, la mobilité internationale est plus que jamais un moteur de développement.

Et ce n’est pas un hasard. Entrepreneurs, talents, touristes, freelances, investisseurs, familles… la planète entière regarde vers cette ville devenue, en à peine quelques décennies, un hub stratégique entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Pour les francophones, notamment les Français et les Canadiens, Dubaï séduit par son climat fiscal doux, son dynamisme économique et sa qualité de vie exceptionnelle. Mais avant de plonger dans cette aventure prometteuse, une question s’impose : faut-il un visa pour Dubaï ? Et si oui, lequel ?

Car que vous veniez en visite express, en repérage pro ou avec un vrai projet d’expatriation, les règles ne sont pas les mêmes. Mieux vaut les connaître pour éviter les mauvaises surprises — et s’assurer que vous êtes bien couvert, surtout en matière de santé, dans un pays où les soins privés sont de haute qualité… mais aussi de haut coût.

Dans cet article, on vous guide pas à pas : formalités, types de visas, coûts, pièges à éviter, nouveautés 2025, et bien sûr, l’essentiel à ne jamais négliger — l’assurance santé internationale. Dubaï, ce n’est pas juste un rêve en 4K : c’est aussi une réalité qui se prépare sérieusement.

1. Dubaï, ville-monde des Émirats arabes unis en pleine expansion

Avant de plonger dans les arcanes des visas et e-visas, un détour s’impose. Comprendre pourquoi tant de personnes rêvent de poser leurs valises à Dubaï, c’est aussi saisir ce qui rend la question du visa si stratégique.

👏​ En 2024, Dubaï a enregistré sa plus forte croissance démographique en six ans : plus de 169 000 nouveaux résidents, portant la population totale à près de 3,83 millions d’habitants. Une croissance tirée essentiellement par l’arrivée d’expatriés venus du monde entier, séduits par un mode de vie unique au monde.

Il faut dire que Dubaï coche toutes les cases : climat ensoleillé plus de 300 jours par an, sécurité maximale, infrastructures futuristes, écoles et hôpitaux de très haut niveau, et surtout, un environnement fiscal très attractif. Pas d’impôt sur le revenu, des zones franches où les entreprises peuvent s’implanter sans impôt sur les sociétés, et un accès direct aux marchés du Golfe, de l’Asie et de l’Afrique : l’émirat est devenu un eldorado pour entrepreneurs et freelances, mais aussi pour de nombreuses familles, avec ou sans enfants, en quête d’un nouvel équilibre.

Une communauté française bien ancrée

Les Français ne s’y sont pas trompés. En 2024, environ 45 000 Français vivent aux Émirats arabes unis, dont une grande majorité à Dubaï. Officiellement, 22 000 sont inscrits au Consulat général de France, mais en réalité, le chiffre est plus élevé. Jeunes actifs, professions libérales, créateurs d’entreprise ou télétravailleurs venus chercher le soleil et l’énergie d’un hub mondial : le visage de la communauté évolue vite — et continue de grandir.

Un carrefour stratégique entre trois continents

Géographiquement, Dubaï bénéficie d’une position unique : environ deux tiers de la population mondiale vivent à moins de huit heures de vol, faisant de la ville une escale naturelle entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Cela explique pourquoi elle attire autant d’événements économiques et culturels de rang mondial, mais aussi pourquoi elle a su devenir, en quelques décennies, un centre névralgique de la mobilité internationale.

Une ville, sept émirats, mille cultures

Dubaï est l’un des sept émirats qui forment les Émirats Arabes Unis (E.A.U.), avec Abu Dhabi, Sharjah, Ajman, Fujairah, Ras Al Khaimah et Umm Al Quwain. C’est le deuxième plus grand émirat, mais sans conteste le plus connu, le plus peuplé et le plus international. Plus de 200 nationalités y cohabitent — dans une société réputée pour sa tolérance, son multiculturalisme et sa capacité d’adaptation.

Et dans ce décor digne d’un film de science-fiction, le quotidien se conjugue aussi avec chaleur humaine. Ici, on vous accueille d’un « Marhaba ! », la monnaie est le dirham (AED), le drapeau flotte fièrement aux couleurs de l’espoir (vert), de la paix (blanc), de la force (noir) et du courage (rouge), et les projets y trouvent un lieu de départ et semblent ne jamais s’arrêter.

Dubaï n’est pas juste une destination : c’est une dynamique. Une ville en mouvement permanent, à l’image de celles et ceux qui viennent y tenter l’aventure.

2. UAE – Voyager à Dubaï en tant que touriste : quelles démarches ?

Pas de paperasse inutile, pas de formulaire interminable, ni de rendez-vous au consulat : partir en séjour à Dubaï en tant que touriste avec un passeport français, c’est presque aussi simple que réserver son billet d’avion. Depuis l’accord du 6 mai 2015 entre l’Union européenne et les Émirats arabes unis, les ressortissants français sont dispensés de visa. Un tampon sur le passeport suffit à ouvrir les portes du désert… et des gratte-ciels.

Visa touristique Dubaï

À l’arrivée à l’aéroport international, ce précieux tampon apposé par les autorités émiriennes aux frontières autorise un séjour à Dubaï de 90 jours maximum, consécutifs ou non, sur une période glissante de 180 jours. Une flexibilité idéale pour un long break, des allers-retours fréquents ou même un premier repérage avant de s’y installer.

⚠️ Mais attention : tout commence — et peut s’arrêter — à la page de garde de votre passeport. Celui-ci doit impérativement être en excellent état et d’une validité minimale de six mois à compter de la date d’entrée sur le territoire. Faute de quoi, vous risquez un refoulement pur et simple. Le passeport d’urgence, même valide, n’est pas reconnu : inutile de tenter le coup, les autorités locales ne transigent pas en matière de documents de voyage.

Depuis décembre 2023, les règles se sont même durcies : tout passeport sans une date de naissance complète (jour/mois/année) est refusé, tout comme ceux comportant des « X » à la place du nom, prénom ou date de naissance. Si votre document d’identité ressemble à une devinette, le voyage s’arrête là, sans recours ni remboursement.

Et même avec un passeport en règle, l’entrée n’est jamais totalement garantie. Les Émirats se réservent le droit, sans explication, de refuser l’accès à tout visiteur. Certaines personnes, y compris françaises, se sont déjà vues refoulées à l’arrivée, sans que les frais engagés ne soient compensés. C’est rare, mais possible — et cela s’inscrit dans une logique de sécurité, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme.

Enfin, petite précision pour celles et ceux qui envisagent de prolonger l’aventure : une fois sur place, le séjour touristique ne vaut pas autorisation d’y travailler. Pour rester, il faudra entamer les démarches de visa de résidence — généralement pilotées par un employeur ou un sponsor local — dans les 30 jours suivant votre arrivée. Quant aux personnes atteintes de VIH, tuberculose ou hépatite B, elles doivent savoir que ces pathologies sont un motif d’expulsion immédiate si elles sont détectées au moment de la demande de résidence, même après avoir déjà réglé des frais de visa.

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3. S’installer à Dubaï pour travailler : visa, secteurs porteurs et opportunités

Travailler à Dubaï, ce n’est pas juste un rêve de gratte-ciels, de brunchs au bord de la piscine et de bureaux en open space avec vue sur le désert. C’est aussi — et surtout — une affaire de visa, et pas n’importe lequel : le visa de travail, encadré, rigoureux, indispensable.

Premier point important: pas de travail sans sponsor. Et ce sponsor, c’est votre employeur. C’est lui qui doit amorcer toutes les démarches pour vous faire venir. Pas d’offre d’emploi validée ? Pas de visa. Pas de visa ? Pas de travail. Le schéma est simple, clair, et non négociable.

Contrat signé, visa lancé : comment obtenir un visa de travail pour Dubaï ?

Une fois l’offre d’embauche confirmée avec une entreprise légalement établie à Dubaï, l’employeur lance la demande de visa de résidence et de permis de travail auprès du ministère des Ressources humaines émirien (MoHRE). En général, il débute par une autorisation d’entrée, valable 60 jours, qui permet au futur salarié de venir s’installer et finaliser les démarches sur place.

Mais avant même de monter dans l’avion, mieux vaut anticiper. Passeport à validité minimale de six mois, tests médicaux obligatoires à l’arrivée (et recommandés en amont) pour dépister VIH, tuberculose ou MST : les autorités émiriennes sont strictes. Un résultat positif = refus du visa, expulsion immédiate. Inutile d’espérer un recours.

Il faut aussi faire authentifier ses diplômes auprès du consulat général de France et du ministère des Affaires étrangères, une exigence incontournable pour de nombreuses professions.

Visa validé… ou recalé

⚠️ Attention : avertissement également concernant le passé : toute personne ayant enfreint une loi locale ou les règles d’un précédent visa de résidence risque l’inéligibilité totale à une nouvelle autorisation de travail. Même chose pour ceux qui auraient publiquement critiqué le pays. À Dubaï, la réputation compte autant que les compétences.

Les candidats à l’emploi doivent fournir une série de documents : contrat de travail, copie du passeport, photos d’identité, autorisation d’entrée, résultats médicaux, justificatifs de l’entreprise, carte d’identité locale… Un vrai dossier de compétiteur.

Quel est le prix d’un visa pour Dubaï ?

Comptez entre 2 000 et 5 000 AED (environ 500 à 1 250 euros) pour les frais de visa travail. Généralement, ces frais de visa sont pris en charge par l’employeur, mais il vaut mieux s’en assurer à la signature du contrat.

Pour les plus aventureux qui entrent à Dubaï avec un visa touristique, il est possible de changer de statut si un emploi est trouvé. Mais c’est une démarche plus risquée, chronophage… et sans filet.

Secteurs porteurs et opportunités professionnelles en 2025

Dubaï se positionne comme un pôle économique régional en pleine croissance. Les expatriés qualifiés y trouvent de nombreuses opportunités, notamment dans les secteurs suivants :

Technologie et intelligence artificielle

Avec la Dubai AI Roadmap 2031, la ville investit massivement dans la tech. Les profils en développement web, cybersécurité, IA, cloud et blockchain sont très recherchés, en particulier pour des postes bien rémunérés dans les start-ups et centres R&D.

Santé et biotechnologie

Face à la croissance démographique, le secteur médical se développe rapidement. Hôpitaux, cliniques et centres spécialisés recrutent médecins, infirmiers diplômés, spécialistes en télémédecine ou chercheurs.

Tourisme, hôtellerie et restauration

Dubaï reste une destination phare du tourisme de luxe. Les hôtels haut de gamme, restaurants et services VIP recrutent : chefs, directeurs d’établissement, concierges, mais aussi chauffeurs ou hôtesses.

Construction, immobilier et ingénierie

Le secteur du bâtiment est soutenu par de grands projets urbains comme le Dubai Urban Master Plan 2040. Architectes, ingénieurs, chefs de projet et urbanistes y sont très demandés.

Énergies renouvelables

Dans le cadre de sa transition énergétique, Dubaï développe des projets solaires, hydrogène vert et écoconception. Les ingénieurs en énergies propres, chefs de projet environnementaux ou consultants carbone ont de belles perspectives.

Éducation et formation

Avec sa population multiculturelle, Dubaï recrute dans les écoles internationales et francophones. Professeurs, coordinateurs pédagogiques et formateurs professionnels sont en demande, notamment pour les profils expérimentés et diplômés.

Finance et fintech

Le Dubai International Financial Centre attire des talents dans les domaines bancaires, de l’assurance et de la finance numérique. Les analystes, gestionnaires d’actifs et experts en données financières y trouvent des opportunités bien rémunérées.

Commerce de luxe

La ville concentre un marché du luxe très dynamique. Les postes dans les ventes haut de gamme, la gestion de boutique ou l’expérience client premium sont nombreux.

⚠️ Attention : les postes peu qualifiés (dans les services ou le BTP de base) sont souvent réservés à une main-d’œuvre sous-payée venue d’Asie du Sud. Les expatriés occidentaux sont attendus sur des postes à responsabilités ou spécialisés.

4. S’expatrier à Dubaï : visas de résidence et nouvelles options

S’expatrier à Dubaï, ce n’est plus un rêve réservé aux traders en Bentley ou aux influenceurs en goguette sur le Palm. Aujourd’hui, freelances, retraités, créateurs d’entreprises ou salariés en télétravail peuvent s’y installer… à condition de cocher les bonnes cases administratives.

Entre création d’entreprise, investissement immobilier, retraite active et télétravail à distance, les Émirats arabes unis ont multiplié les options pour séduire les talents du monde entier. Tour d’horizon des principales voies d’expatriation.

Classique mais efficace : le visa entrepreneur ou investisseur

Créer sa société à Dubaï reste la voie royale pour obtenir un visa de résidence. C’est simple, rapide (environ 3 à 6 semaines) et modulable. En zone franche (free zone), vous gardez 100 % du capital, sans obligation de s’associer à un partenaire local. En zone « mainland », une société résidente vous donne plus de latitude sur le marché local, mais peut exiger un sponsor émirien selon l’activité.

Le visa de résidence obtenu est valable 3 ans et renouvelable. Il permet ensuite de sponsoriser les membres de sa famille, voire son personnel de maison. C’est aussi la voie choisie par de nombreux traders crypto, attirés par l’écosystème numérique de la ville et l’environnement fiscal ultra-compétitif (pas d’impôt sur les revenus des particuliers, TVA à 5 %, impôt société plafonné à 9 %).

🔎 Notre conseil

Cette option permet aussi d’établir sa résidence fiscale à Dubaï – un avantage stratégique majeur, à condition de remplir les critères de substance économique.

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Golden visa : investir pour s’enraciner

Le Golden visa est la carte maîtresse des investisseurs immobiliers ou financiers. Deux paliers existent :

  • Silver visa : pour un investissement immobilier de 2 millions AED (≈ 470 000 €), donnant droit à 5 ans de résidence renouvelable.
  • Golden visa premium : accessible via un dépôt bancaire de 10 millions AED (≈ 2,35 M€) pendant 2 ans. En contrepartie ? 10 ans de résidence, sans sponsor, avec des droits étendus.

Cette catégorie de visas donne un accès élargi : regroupement familial illimité, liberté de création d’entreprise, maintien du statut même en cas d’absence prolongée du pays, etc.

Le visa digital nomad : liberté sous condition

Travailler à distance… au soleil ? Dubaï a bien compris ces motivations, et propose depuis 2021 un visa digital nomad (Dubai Virtual Work Residency Visa). Il s’adresse à celles et ceux qui bossent pour une entreprise étrangère, tout en résidant dans l’émirat.

Conditions de délivrance de visas :

  • Justifier d’un revenu mensuel supérieur à 5 000 $ (≈ 4 200 €)
  • Présenter un contrat de travail en cours
  • Disposer d’une assurance santé internationale valable aux Émirats arabes unis

Durée du visa ? Un an, renouvelable si les critères sont toujours remplis. Parfait pour tester la vie à Dubaï avant un engagement plus long.

Le + à ne pas négliger

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Expatriation douce : le visa pour retraités

Bonne nouvelle pour les plus de 55 ans : Dubaï accueille aussi les retraités avec un visa de résidence spécifique, valable 5 ans et renouvelable plusieurs fois.

Trois dispositions particulières pour y accéder (au choix) :

  • Disposer d’un patrimoine financier de 230 000 €
  • Percevoir une pension mensuelle d’au moins 4 600 €
  • Être propriétaire à Dubaï d’un bien immobilier d’au moins 470 000 €

Un bon compromis entre cadre de vie ensoleillé, sécurité et avantages fiscaux. Et contrairement à d’autres pays, pas de double imposition ni taxe sur les pensions à l’arrivée.

Et les autres options ?

Enfin, pour les profils atypiques ou les plans d’expatriation plus stratégiques, d’autres voies existent :

  • Créer une holding ou société offshore avec bureau à Dubaï
  • Acheter un bien immobilier en vue d’une revente ou location
  • Obtenir une résidence via regroupement familial
  • Être recruté par une entreprise locale ou internationale

Chaque option implique un visa de résidence, une carte d’identité locale, une visite médicale… et des démarches administratives précises.

5. Pourquoi une assurance santé internationale est indispensable à Dubaï ?

En mai 2025, le Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum a promulgué la Loi n°5 sur la santé publique, renforçant la prévention et la sécurité sanitaire à Dubaï. L’objectif est clair : faire de l’émirat un modèle de santé publique, aussi exigeant envers ses habitants que ses visiteurs, adultes comme enfants.

Mais derrière cette ambition, une réalité souvent ignorée : les soins médicaux, bien que de qualité, sont très coûteux. Une simple consultation peut atteindre 150 €, une hospitalisation plusieurs milliers. Et sans contrat d’assurance santé internationale, vous risquez d’y avoir difficilement accès, même en cas d’urgence.

Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), sur son site France Diplomatie, est formel : souscrire une assurance santé internationale couvrant tous les frais médicaux — y compris hospitalisation ou rapatriement — est impératif. Ni l’ambassade ni le Consulat général de France ne prendront en charge vos dépenses. En cas de défaut de paiement, vous pourriez même être bloqué à la sortie du territoire.

Par ailleurs, pour certaines nationalités ou types de visa, l’assurance est un prérequis pour entrer à Dubaï. Et même pour les touristes exemptés de visa, voyager sans protection, c’est jouer avec le feu.

Un conseil ? Glissez dans votre valise ce qu’aucun bagage ne peut remplacer : la sérénité. À Dubaï, l’élégance commence par la prévoyance.

6. Conseils pratiques avant le départ à Dubaï

Vous avez réservé votre vol, rêvé devant des vidéos du Burj Khalifa et compulsé des hashtags de palmiers et de déserts ? Parfait. Mais avant de poser le pied dans l’aéroport ultra-futuriste de Dubaï, voici tout ce que vous devez savoir pour que votre arrivée rime avec plaisir — et non surprise.

Quand partir ? Peut-on aller à Dubaï en ce moment ?

À Dubaï, l’été n’est pas chaud : il est incandescent. De juin à septembre, la ville devient un four urbain où le mercure dépasse souvent les 45 °C à l’ombre (et l’ombre est rare). Résultat ? Les piscines deviennent des bains tièdes, et les activités extérieures un défi olympique. Préférez les intersaisons : d’octobre à mi-décembre et de mars à mai, le climat est idéal pour lézarder sur la plage ou explorer la ville. Janvier et février, plus frais (20–25 °C), seront parfaits pour un city trip sans sueur. Et bonne nouvelle : la mer reste toujours baignable.

Tenue correcte exigée, même sous 40 degrés

Dubaï est tolérant mais reste un pays musulman. Le code vestimentaire, même pour les touristes, demande un peu de bon sens et beaucoup de tissu. Oubliez les débardeurs transparents ou les mini-shorts dans les malls : épaules couvertes, jupes au genou, et maillots réservés à la plage. Et oui, le topless est strictement interdit, même sur une plage privée. Dans les mosquées ? Épaules et genoux couverts, voile pour les femmes. Et si vous avez prévu une table dans un restaurant chic, laissez les tongs à l’hôtel.

Visa ? Oui, mais automatique

Pas besoin de faire la queue à l’ambassade. Avec un passeport français, l’obtention du visa se fait directement à l’arrivée, gratuitement, pour une durée de 30 jours. Veillez simplement à ce que votre passeport soit valide encore six mois au moment de votre séjour à Dubaï. À noter : ce visa est extensible si vous le demandez avant son expiration.

La monnaie : le Dirham (AED)

À Dubaï, tout se paie en dirhams (AED). Un AED vaut environ 0,25 €. Vous pourrez retirer de l’argent facilement avec une carte Maestro ou une carte de crédit. De plus en plus de commerces acceptent les paiements par carte, mais gardez toujours un peu de liquide sur vous, notamment pour les taxis. Astuce : à l’aéroport, préférez les distributeurs aux bureaux de change, souvent moins avantageux.

Ramadan : respect et adaptation

Le Ramadan 2026 débutera vers le 17 février. Pendant ce mois sacré, ne mangez, ne buvez ni ne fumez en public du lever au coucher du soleil. Vous êtes toléré en tant que touriste, mais la discrétion est de mise. Beaucoup de restaurants adaptent leurs horaires, dînent derrière des paravents, ou n’ouvrent qu’après le coucher du soleil. En revanche, les malls restent ouverts tard, et les hôtels assurent généralement le service sans interruption.

Billets : tout ne s’achète pas à la dernière minute

Envie de monter au sommet du Burj Khalifa au coucher du soleil ? Ou de découvrir le Musée du Futur ? Alors, réservez bien à l’avance. Certaines visites (notamment du Burj Al Arab) ne sont possibles que sur réservation. Dubaï adore les files d’attente… mais vous, non.

Alcool : autorisé, mais encadré

On peut boire à Dubaï, mais pas n’importe où. Seuls les établissements licenciés (bars d’hôtels, restaurants chics) sont autorisés à servir de l’alcool. Interdit d’être ivre en public, encore moins au volant — c’est passible de prison. Achetez votre alcool à l’arrivée à l’aéroport (franchise : 4 litres maximum) ou, plus compliqué, dans des magasins spécialisés avec licence. Pendant le Ramadan, l’alcool est encore plus restreint.

Électricité : pensez adaptateur

Dubaï fonctionne en 220V, mais utilise majoritairement des prises britanniques (type G) à trois fiches. Prévoyez un adaptateur universel. Certaines prises murales acceptent les fiches européennes, mais ne comptez pas dessus pour charger votre téléphone la veille d’une excursion.

Eau potable : oui, mais en bouteille

L’eau du robinet est potable, mais son goût chloré peut surprendre. La plupart des visiteurs préfèrent l’eau en bouteille, vendue partout. Attention à bien vous hydrater : la chaleur peut être traîtresse, même en hiver.

Décalage horaire : Dubaï a toujours un temps d’avance

Comptez +3h en hiver, +2h en été par rapport à la France. Un jetlag tout à fait vivable, surtout avec un bon brunch en terrasse.

Vaccins : aucune obligation, mais quelques recommandations

Aucun vaccin obligatoire, mais les autorités françaises recommandent d’être à jour sur le DTP et l’hépatite A. Pour les séjours longs, l’hépatite B et la rage peuvent être conseillées. Pas de paludisme à Dubaï.

FAQ

Dans quel pays se trouve Dubaï ?

Dubaï est une ville des Émirats arabes unis (EAU), situés au Moyen-Orient, sur la péninsule arabique.

Demande visa pour Dubaï : quelles sont les formalités d’entrée aux Émirats arabes unis ? 

Pour un séjour court, les ressortissants français (et plusieurs autres nationalités) n’ont aucune démarche à faire avant le départ : un visa gratuit de 30 jours est délivré à l’arrivée.

Qui a besoin d’un visa pour aller à Dubaï ?

Tout dépend de votre nationalité. Les ressortissants de l’UE, des Etats-Unis, du Canada, de la Suisse, etc. n’ont pas besoin de visa préalable pour un court séjour. D’autres pays doivent faire une demande avant le départ. Vérifiez auprès de l’ambassade ou sur le site officiel des EAU.

Visa pour Dubai avec carte séjour française : puis-je aller à Dubaï avec un titre de séjour français ? Faut-il un visa pour Dubaï ?

Non. Un titre de séjour français ne remplace pas un passeport. Il vous faut également un passeport en cours de validité (validité minimale de 6 mois après l’entrée aux EAU), même si vous résidez légalement en France.

Pour les Français, Canadiens et Européens : pas de visa à obtenir avant. Vous recevez un visa gratuit de 30 jours à l’arrivée, extensible une fois. Pour les longs séjours (travail, études…), un visa est requis.

Comment obtenir un visa pour Dubaï depuis la France ?

Pour un court séjour (moins de 30 jours), les voyageurs n’ont rien à faire, c’est automatique à l’arrivée.

Pour un long séjour (travail, résidence, freelance, etc.), les voyageurs doivent effectuer en ligne leur demande de e-visa (visa électronique)  ou via un sponsor local (entreprise, école…). Vous pouvez aussi passer par le centre VFS à Paris ou à Dubaï (Wafi City).

Ambassade de France à Dubai : où se trouve le Consulat de France à Dubai ?

L’adresse est la suivante : Dubaï Marina, Al Habtoor Business Tower, Jumeirah Beach Road, Dubaï, Émirats Arabes Unis.
Le consulat accompagne les Français sur place : passeport, état civil, certificats, acte de naissance, urgence, etc.

Quelle est l’adresse de l’Ambassade des Émirats arabes unis à Paris ?

L’ambassade des Émirats arabes unis à Paris se situe au 2 boulevard de la Tour-Maubourg, 75007 Paris.